Pour de nombreuses éditions, la présence imposante de Sigourney Weaver a ébloui les tapis rouges des prix cinématographiques les plus importants de la planète. Ce samedi, l’actrice d' »Alien », « Gorilles dans le brouillard » ou « Avatar : le chemin de l’eau » et l’une des plus aimées de l’univers hollywoodien a monopolisé les flashs à Valladolid, lors du gala des Goya Awards 2024, qui avait lui a donné le Goya Internationale nous permettant de retrouver l’un des interprètes les plus fascinants du celluloïd.
Ce n’est pas la première fois que l’actrice fait sensation sur un « tapis rouge » en Espagne. Déjà en 2016, l’Américaine est devenue la protagoniste absolue du Festival de Saint-Sébastien, où elle s’est rendue en vert à l’occasion de sa participation au film « Un monstre est venu me voir » de l’Espagnol Juan Antonio Bayona, avec qui elle a été redécouvert dans ces Goya. A cette occasion, l’interprète est une nouvelle fois tombée sous le charme de son passage devant la caméra, très grande, majestueuse, et exhibant sa silhouette à 74 ans dans une longue robe en satin vert à surpiqûres noires de l’Américaine. Thon Browne. Cependant, l’actrice a fait un clin d’œil au « made in Spain » avec ses magnifiques bijoux Suárez.
Sigourney Weaver : une carrière pleine de films inoubliables
La Film Academy lui a décerné le prix international en reconnaissance de sa « carrière impressionnante pleine de films inoubliables et qui nous a inspiré en créant personnages féminins indépendants, complexe et fort ».
Parmi les personnages que nous a offert la triple nominée aux Oscars et lauréate des Bafta et des Golden Globes, se distinguent son lieutenant Ripley de « Alien » à Dian Fossey de « Gorilles dans la brume », des rôles qui démontrent sa polyvalence à l’écran. C’est précisément son rôle dans le second, avec celui de Katharine Parker dans « Les armes d’une femme » ceux qui lui ont valu le plus de reconnaissance.
Les mieux et les moins bien habillés aux Goya Awards 2024
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« Je suis très excitée d’être dans la famille du cinéma espagnol pour une nuit », a-t-elle déclaré après avoir appris l’annonce de son prix Goya. « Le cinéma est de plus en plus démocratique. Il y a une pluralité de voix. C’est dominé par les productions Marvel, mais il y a aussi de la place pour toutes sortes de voix, pour l’inattendu », a-t-il ajouté lors d’une rencontre avec la presse.
Née à New York en 1949, elle succède à Cate Blanchett et Juliette Binoche, lauréates du Goya International lors des éditions précédentes.