Anti-cernes, surligneur ou correcteur de couleur : apprenez à les différencier (et à bien les utiliser)

Vous êtes-vous déjà regardé dans le miroir avec votre correcteur fraîchement appliqué et vous êtes-vous déjà demandé : « Pourquoi est-ce que j'ai encore l'air endormi ? Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas vous, vous utilisez probablement le mauvais produit. Dans le monde du maquillage, tous les anti-cernes ne font pas la même chose, et bien qu'ils se ressemblent dans le sac, chacun a sa fonction (et son astuce). Alors si vous avez déjà hésité entre anti-cernes, surligneur ou correcteur de couleur, nous vous expliquons aujourd'hui comment les différencier et en tirer le meilleur parti.

L'anti-cernes (concealer) : votre meilleur ami pour cacher la fatigue

Commençons par le classique : le traditionnel anti-cernes. Sa fonction principale est de couvrir, aussi simple que cela. C'est ce produit crémeux que l'on applique juste sous l'œil pour masquer les cernes, les boutons, les rougeurs ou les petites imperfections. L'idéal est de choisir un ton légèrement plus clair que votre base de maquillage, mais sans en faire trop : s'il est trop clair, la seule chose que vous obtiendrez est de mettre en valeur exactement ce que vous vouliez cacher. Ceux à texture crémeuse ou fluide sont parfaits pour la zone du contour, tandis que les plus denses conviennent parfaitement pour couvrir les taches ou les imperfections localisées.

Astuce : appliquez le correcteur avec votre annulaire ou un petit pinceau par petites touches, sans jamais glisser. Et si vous le fixez avec un peu de poudre libre translucide, il tiendra toute la journée sans bouger ni marquer de traits.

Le correcteur de couleur (color corrector) : la magie chromatique à la rescousse

Désormais, si votre problème n'est pas tant couvrant que neutralisant (cernes très foncés, rougeurs ou taches), il vous faut un correcteur de couleur. Ceux-ci fonctionnent selon la théorie des couleurs : la teinte opposée sur la roue chromatique annule le problème.

  • Si vos cernes sont violets ou bleutés, optez pour un ton saumon ou pêche.
  • Si vous avez des rougeurs, comme celles autour du nez ou des boutons, un correcteur vert vous sauvera.
  • Pour les peaux ternes ou jaunies, un correcteur lilas redonne de la luminosité.

La clé est d’appliquer une fine couche avant le correcteur ordinaire. Il ne s’agit pas de ressembler à un arc-en-ciel, mais d’équilibrer le ton avant de le recouvrir.

Astuce : vous n'êtes pas obligé d'utiliser toutes les couleurs en même temps. Choisissez celui qui correspond le mieux à vos besoins (et pensez à bien le mélanger avant l’étape suivante).

L'highlighter : la touche finale pour un regard clair

Et enfin, le gros déroutant : l’enlumineur ou surligneur. Contrairement à l'anti-cernes, il ne cherche pas à couvrir ou à neutraliser, mais plutôt à apporter lumière et fraîcheur au regard. C'est cette touche magique qui donne l'impression que vous avez dormi huit heures (même si ce n'est pas vrai).

Il s'applique par-dessus l'anti-cernes ou même sans rien en dessous, à des points stratégiques : sous l'œil, sur le canal lacrymal, sur l'arcade sourcilière et parfois même au centre du visage. Sa texture est généralement légère et contient des microparticules réfléchissantes qui réfléchissent la lumière de manière subtile, sans brillance excessive.

Astuce : évitez les surligneurs pailletés si vous comptez les utiliser près des yeux. Recherchez des formules lumineuses mais naturelles.

Le bon ordre d'application

Pour obtenir une finition parfaite, l’ordre d’application est très important :

  1. Tout d’abord, un correcteur de couleur (si vous en avez besoin).
  2. Ensuite, le correcteur classique pour unifier le ton.
  3. Et enfin, l'highlighter pour donner cette touche de bonne mine instantanée.

Vous pouvez compléter avec un peu de poudre translucide sur les zones où le produit a tendance à bouger, mais laisser libre la zone la plus éclairée pour ne pas ternir l'effet.